Un Boeing 737 d’Air Algérie a échappé de peu à une collision dramatique le 11 septembre 2024 à l’aéroport de Marseille Provence, face à un autre avion, appartenant à la compagnie Gestair. Ce grave incident, qualifié d’ »accident évité » par les experts, aurait pu provoquer des conséquences désastreuses.
La tour de contrôle pointée du doigt
Selon les premiers éléments d’enquête révélés par le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), une erreur de coordination au sein de la tour de contrôle de l’aéroport est à l’origine de cet événement. Alors que le Boeing d’Air Algérie, assurant la liaison entre Chlef (Algérie) et Marseille, avait reçu l’autorisation d’atterrir sur la piste 31R, un autre appareil, un Boeing 757 cargo de Gestair, venait tout juste d’être autorisé à décoller de cette même piste, direction l’Italie.
Une réaction rapide qui sauve des vies
Fort heureusement, la tour de contrôle s’est aperçue de sa grave erreur à temps. Une manœuvre d’urgence a été ordonnée au pilote d’Air Algérie, qui a dû remettre les gaz pour reprendre de l’altitude. Cette action a permis au cargo espagnol de décoller sans encombre, évitant ainsi un choc potentiellement fatal. Le Boeing algérien a finalement pu atterrir une vingtaine de minutes plus tard, sans que les passagers ne réalisent la gravité de la situation.
Une enquête ouverte
Malgré cette issue favorable, cet incident est pris très au sérieux par les autorités aériennes françaises. Le BEA a déjà lancé une enquête approfondie pour comprendre comment une telle confusion a pu se produire et éviter de futurs accidents. Le caractère « grave » de cet incident témoigne de l’importance des procédures de sécurité, qui, dans ce cas précis, ont évité le pire.
Avec des vies en jeu à chaque vol, les questions sur la formation des contrôleurs aériens, la gestion du trafic et les éventuelles failles dans les protocoles de communication restent ouvertes.
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