Imaginez la scène : un Airbus TAP Air Portugal immobilisé sur le tarmac des Açores, non pas pour une panne mécanique, mais à cause de 130 hamsters en cavale dans les soutes et la carlingue. Ces petits fugitifs, transportés dans une cargaison mal sécurisée, se sont échappés à l’atterrissage, obligeant la compagnie à interrompre l’exploitation de l’avion pendant plusieurs jours.
Une cargaison problématique et des règles bafouées
Ce transport d’animaux exotiques, comprenant également des furets et quelques oiseaux, avait déjà été refusé lors d’un vol précédent pour non-conformité. Pourtant, les caisses ont été exceptionnellement acceptées sur ce vol entre Lisbonne et Ponta Delgada. Résultat ? À l’arrivée, des cages endommagées ont laissé les hamsters s’éparpiller dans les moindres recoins de l’avion.
Les règles strictes de l’aviation sur le transport d’animaux vivants sont là pour éviter ce genre de scénario catastrophe. Ici, une défaillance a permis à ces rongeurs de transformer un vol ordinaire en véritable casse-tête logistique.
Une chasse méticuleuse et des enjeux de sécurité
Depuis cinq jours, les équipes de maintenance fouillent l’avion pour capturer les rongeurs restants. Selon les protocoles, chaque hamster doit être retrouvé avant que l’appareil puisse repartir, car ces animaux pourraient ronger des câbles électriques ou endommager des équipements critiques.
Actuellement, 16 hamsters manquent toujours à l’appel, bloquant toute tentative de faire décoller l’avion. Chaque recoin, du fuselage aux panneaux de câblage, est minutieusement inspecté pour garantir que l’appareil soit sûr pour les passagers et les membres d’équipage.
Une facture qui s’alourdit pour tap air portugal
En plus des coûts de maintenance, l’immobilisation prolongée de l’Airbus entraîne d’importantes pertes financières pour TAP. Les passagers affectés ont été transférés sur d’autres vols, mais les retards dans les opérations restent un véritable casse-tête pour la compagnie.
Cette situation atypique met en lumière l’importance des règles de transport aérien et rappelle que même des détails apparemment anodins, comme une cage mal sécurisée, peuvent causer des perturbations majeures.
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