Une ville française vient d’être classée parmi les villes les moins sûres et les plus sales d’Europe dans un rapport de la Commission européenne, il s’agit de… Marseille !
Ce classement basé sur les retours de plusieurs centaines de résidents européens relance le débat sur la qualité de vie dans la cité phocéenne, une ville pourtant célèbre pour son histoire et son dynamisme méditerranéen.
Un classement sans appel : Marseille face aux critiques
Selon les résultats de l’étude, Marseille est pointée du doigt pour deux aspects majeurs : insécurité et insalubrité. Le rapport a interrogé près de 839 habitants de 83 villes, parmi lesquelles Marseille se démarque en obtenant la troisième place parmi les villes les moins sûres et les moins propres. Ce classement, où la ville se retrouve derrière Palerme et Rome en matière de propreté, a choqué de nombreux habitants et relancé les discussions sur les mesures à prendre.
Du côté de la sécurité, Marseille se hisse également à la troisième place, juste après Rome et Athènes. Seuls 43 % des Marseillais se disent sereins lorsqu’ils se déplacent dans la ville, surtout la nuit. À titre de comparaison, à Copenhague, 87 % des habitants déclarent se sentir en sécurité à toute heure, ce qui témoigne de l’écart significatif avec les autres villes européennes.
Propreté en berne : un défi pour la qualité de vie
La question de la propreté urbaine constitue un autre défi pour Marseille. Le rapport révèle qu’à peine 22 % des habitants estiment les rues suffisamment propres. En comparaison, certaines grandes métropoles italiennes comme Rome et Palerme présentent des taux de satisfaction tout aussi bas en termes d’hygiène urbaine. Ces chiffres soulèvent de véritables préoccupations pour Marseille, une ville qui aspire à attirer des touristes et à offrir un cadre agréable à ses résidents.
Vers des espaces verts mieux aménagés : un espoir pour les marseillais
Malgré ces aspects négatifs, Marseille bénéficie d’une reconnaissance pour ses espaces verts, même si la satisfaction des résidents, à 65 %, reste en dessous de la moyenne européenne de 84 %. Les Marseillais se disent toutefois attachés à des initiatives pour étendre ou créer de nouveaux parcs urbains. Des projets visant à augmenter les zones vertes pourraient ainsi aider la ville à améliorer son image et à redynamiser la qualité de vie au quotidien.
Quel avenir pour Marseille ?
Ce classement est un signal d’alarme pour les élus et les autorités locales, alors que la ville doit répondre aux attentes de ses habitants et renforcer son attractivité. Des efforts accrus en matière de gestion des déchets, de sécurité publique et de développement urbain seront essentiels pour permettre à Marseille de remonter dans les classements européens. En misant sur des actions concrètes et visibles, la cité phocéenne pourrait ainsi se redonner un souffle de fraîcheur et renouer avec son image de ville dynamique et accueillante.
Marseille, avec ses paysages et sa culture, reste une ville d’exception malgré ce classement. Des actions stratégiques et engagées pourraient faire de ces faiblesses actuelles de véritables opportunités pour l’avenir.
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