Odyssey : quand une croisière de luxe tourne au cauchemar, 4 mois de galère à Belfast

Publié le

Écrit par :

Anais Rodriguez

Temps de lecture : 2 minutes

Après une longue période de frustration et d’incertitude, le navire de croisière de luxe Odyssey a enfin repris la mer. ...

Croisiere Irlande

Après une longue période de frustration et d’incertitude, le navire de croisière de luxe Odyssey a enfin repris la mer. Bloqué à Belfast pendant quatre mois à cause de problèmes administratifs et techniques, ce voyage qui devait être le rêve de toute une vie s’est transformé en un cauchemar pour les passagers. Désormais, l’aventure reprend, mais l’ombre des mésaventures passées plane encore.

Une escale forcée à Belfast : quatre mois d’immobilité

Prévu pour un voyage autour du monde de trois ans et demi, avec des escales dans 420 ports et 147 pays, l’Odyssey devait quitter Belfast en mai 2024. Or, des complications administratives et des problèmes techniques ont cloué le paquebot au port, retardant indéfiniment le départ. Les passagers, ayant investi jusqu’à 800 000 euros pour certaines cabines, ont été contraints de patienter. Durant la journée, ils pouvaient utiliser les installations du navire, mais devaient passer leurs nuits dans des hôtels locaux, loin du luxe attendu.

Des passagers pris au piège d’une aventure coûteuse

Le prix exorbitant des billets n’a fait qu’accentuer la frustration des voyageurs. Certains ont rapidement quitté le navire pour retourner chez eux, excédés par l’attente. Cependant, une centaine de passagers, dont John et Melody, un couple venu de Floride, ont choisi de rester à Belfast. Ayant vendu leurs biens pour faire de ce navire leur nouvelle résidence permanente, ils ont exploré la ville, goûté à la Guinness, et se sont adaptés à cette nouvelle réalité. Pour eux, cette pause forcée est devenue l’occasion de découvrir l’Irlande du Nord de manière inattendue.

Voir :  Focus sur l’incontournable marché de Noël de Pérouges, à 40 km de Lyon

L’Odyssey : une « ville flottante » enfin prête à prendre le large

L’Odyssey est bien plus qu’un simple navire de croisière. Conçu pour accueillir 600 passagers, il se présente comme une véritable « ville flottante » avec tous les services et commodités imaginables. Son périple autour du monde devait initialement commencer fin mai, mais les multiples retards ont gâché ce départ. Lorsqu’enfin, le 30 octobre à 23h40, l’ordre de départ a été donné, l’enthousiasme était palpable à bord. « Nous allons faire la fête comme jamais », déclarait Joe Martino, un acteur de Chicago, impatient de reprendre la mer après quatre mois d’attente.

Les passagers reprennent leur rêve… et leurs fêtes

Avec l’Odyssey enfin en mouvement, l’espoir renaît parmi les passagers. Ils avaient imaginé des aventures mémorables, des soirées festives à bord et des escales dans les plus beaux ports du monde. Désormais, avec plus de 425 escales à venir, ils espèrent rattraper ces mois d’attente interminables. Le navire s’apprête à naviguer vers les sept continents, et l’avenir semble enfin prometteur pour ceux qui ont résisté aux imprévus de ce voyage.

Une nouvelle page pour l’Odyssey et ses passagers

L’histoire de l’Odyssey montre combien l’aventure peut être imprévisible. Pour certains, ces quatre mois à Belfast ont été une pause bienvenue, une occasion de nouer des liens ou même, comme ce fut le cas pour Angie Harsanyi et Gian Perrroni, de se marier. Pour d’autres, cela restera un souvenir de frustration et d’imprévus techniques. Désormais, le paquebot se dirige vers de nouveaux horizons, prêt à offrir enfin ce qu’il avait promis : une croisière exceptionnelle, pleine de découvertes et d’émotions.

Laissez un commentaire

Vous aimez cet article ? Partagez !

Anais Rodriguez
À propos de l'auteur :
Anais Rodriguez
Voyagino.fr, fondé par Anais Rodriguez, journaliste et auteure, est un site dédié aux passionnés de voyage. Avec une approche authentique et personnelle, Anais partage des conseils pratiques, des récits inspirants et des guides pour découvrir le monde autrement.

Laisser un commentaire